Ce manuel documente la version 0.31.0 de GParted
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Version Manuel de GParted v1.12 | Mai 2018 |
Résumé
Gparted est l’acronyme de « GNOME Partition Editor » (éditeur de partition GNOME) destiné à créer, réorganiser et supprimer des partitions de disques. GParted gère la réorganisation des partitions en préservant leur contenu.
Table des matières
- Introduction
- Premiers pas
- Affichage de la prise en charge par les systèmes de fichiers
- Opérations sur les périphériques
- Opérations sur les partitions
- Obtenir GParted sur un CD autonome (CD Live)
- Problèmes de démarrage du système d’exploitation
- Récupération des tables de partitions
L’application GParted est l’acronyme de « GNOME Partition Editor ». Elle est destinée à créer, réorganiser et supprimer les partitions de disques.
Un périphérique disque peut être divisé en une ou plusieurs partitions. L’application GParted vous permet de modifier l’organisation des partitions sur un disque tout en conservant le contenu de ces partitions.
Avec GParted, vous pouvez accomplir les opérations suivantes :
créer une partition sur un périphérique disque ;
activer ou désactiver les drapeaux de partition tels que « boot » (démarrage) ou « hidden » (masqué) ;
effectuer diverses actions sur les partitions, comme créer, supprimer, redimensionner, déplacer, vérifier, étiqueter, copier et coller.
Attention
La modification de partitions peut entraîner des PERTES de DONNÉES.
L’application GParted est conçue pour vous permettre de modifier des partitions tout en réduisant le risque de perte de données. L’application est testée avec soin et est utilisée par les membres du projet GParted. Néanmoins, une perte de données peut toujours survenir, due à une anomalie dans le programme, un problème de matériel, ou une rupture d’alimentation.
Vous pouvez limiter le risque de perte de données en évitant de monter ou démonter des partitions en dehors de gparted alors que gparted est en cours.
Il est fortement recommandé de SAUVEGARDER vos DONNÉES avant d’utiliser l’application gparted. C’est particulièrement vrai pour les données chiffrées car elles peuvent devenir définitivement inaccessibles après un échec. Consultez la FAQ Cryptsetup (en anglais) pour des conseils sur la sauvegarde et la récupération des données chiffrées.
Vous pouvez démarrer gparted de deux façons :
- Par le menu :
Choisissez
→ .- Par la ligne de commande :
Exécutez la commande suivante : gparted.
Au démarrage, gparted va rechercher les disques durs présents sur votre ordinateur.
La fenêtre suivante est affichée quand vous démarrez gparted :
La fenêtre gparted contient les éléments suivants :
- La barre de menus
Les menus de la barre de menus contiennent toutes les commandes nécessaires pour travailler sur les disques et partitions dans gparted.
- La barre d’outils
La barre d’outils contient, sous forme d’icônes, un sous-ensemble de commandes auxquelles vous pouvez accéder aussi depuis la barre de menus.
- La zone d’affichage graphique
La zone d’affichage graphique contient une représentation des partitions du disque sélectionné.
- La zone d’affichage texte
La zone d’affichage texte contient la liste des partitions du disque sélectionné.
- La barre d’état
La barre d’état affiche des informations sur l’activité en cours de gparted ou le nombre d’opérations en attente.
- Le panneau d’informations sur le périphérique
Le panneau d’informations sur le périphérique affiche des détails sur le disque sélectionné.
Le panneau d’informations sur le périphérique n’est pas affiché par défaut. Pour le visualiser, cliquez sur
→ .- Le panneau des opérations en attente
Le panneau des opérations en attente affiche la liste des opérations de la file d’attente.
Le panneau des opérations en attente n’est pas affiché par défaut quand aucune opération n’est en attente. Pour le visualiser, choisissez
→ .
Quand vous cliquez dans l’une ou l’autre des zones d’affichage (graphique ou texte), vous sélectionnez la partition qui sera utilisée pour les opérations de modification de partition.
Quand vous cliquez avec le bouton droit sur l’une ou l’autre des zones d’affichage, un menu contextuel apparaît. Celui-ci contient les principales actions de modification des partitions.
Comme dans les autres applications GNOME, les actions de gparted peuvent être réalisées de différentes manières : avec le menu, avec la barre d’outils ou avec des raccourcis clavier.
Vous pouvez exécuter gparted depuis une ligne de commande et spécifier un ou plusieurs disques.
Pour travailler sur plusieurs disques depuis une ligne de commande, tapez la commande suivante, puis appuyez sur Entrée :
$
gparted/chemin-vers-périph1 /chemin-vers-périph2
Pour afficher les actions prises en charge par les différents systèmes de fichiers, choisissez
→ . Une boîte de dialogue s’ouvre alors, avec les différentes possibilités.Si vous avez installé un logiciel pendant que gparted est en cours d’exécution, cliquez sur pour mettre à jour le tableau.
Pour fermer la boîte de dialogue Prise en charge par les systèmes de fichiers, cliquez sur le bouton .
Pour choisir un périphérique disque, choisissez
→ et sélectionnez un périphérique dans la liste. Les partitions du disque sélectionné s’affichent alors dans les zones d’affichage graphique et texte.Pour afficher des informations sur un disque :
Sélectionnez un périphérique disque. Voir la section intitulée « Choix d’un périphérique ».
Choisissez gparted et affiche des informations sur le périphérique.
→ . L’application ouvre alors un panneau latéral dans la fenêtre
Pour fermer le panneau latéral Informations sur le périphérique, cliquez à nouveau sur → pour le dé-sélectionner.
Pour actualiser tous les périphériques, choisissez gparted.
→ . L’application passe en revue tous les périphériques disques et actualise l’agencement des partitions dans la fenêtrePour créer une nouvelle table de partitions sur un périphérique disque :
Sélectionnez un périphérique disque. Voir la section intitulée « Choix d’un périphérique ».
Choisissez Création d’une table de partitions sur
→ . L’application affiche alors la boîte de dialogue/chemin-vers-périphérique
.Vous avez la possibilité de choisir un type de table de partitions différent dans la liste.
Note
Le type de table de partitions par défaut est
pour les disques plus petits que 2 tébioctets (en supposant une taille de secteurs de 512 octets) et pour les disques plus grands que 2 tébioctets.Voir la section intitulée « Indication du type de partition » pour les limites des tables de partitions .
Note
Pour utiliser un disque sans table de partitions, choisissez
pour créer une partition virtuelle qui occupe le disque entier. Puis, formatez avec le système de fichiers de votre choix.Voir la section intitulée « Formatage d’une partition » pour formater une partition virtuelle avec un système de fichiers.
Attention
Beaucoup de systèmes d’exploitation reconnaissent les tables de partition
et , mais ne reconnaissent pas tous les types de systèmes de fichiers. Cette absence de reconnaissance signifie qu’utiliser un disque sans table de partitions ajoute un risque. Par exemple, il est possible que certains systèmes d’exploitation proposent de formater un disque non partitionné si son système de fichiers n’est poas reconnu.Cliquez sur gparted.
pour créer la nouvelle table de partitions. L’application écrit alors la nouvelle table de partitions sur le périphérique disque et actualise l’agencement des partitions dans la fenêtre
Attention
AVERTISSEMENT : ceci va SUPPRIMER TOUTES LES DONNÉES sur l’ENSEMBLE DU DISQUE.
Si vous écrasez accidentellement votre table de partitions, consultez la section intitulée « Récupération des tables de partitions ».
Pour tenter de récupérer des données depuis un périphérique disque :
Sélectionnez un périphérique disque. Voir la section intitulée « Choix d’un périphérique ».
Choisissez Rechercher des systèmes de fichiers sur
→ . L’application affiche alors la boîte de dialogue/chemin-vers-périphérique
.Cliquez sur le bouton
pour lancer le balayage de tout le disque.Astuce
Le balayage des grands disques peut être très long. Si vous ne pouvez pas attendre jusqu’à la fin, cliquez sur le bouton
.Note
Vous pouvez trouver 4 partitions au maximum. Si vous voulez en trouver plus et restaurer la table de partition, consultez la section intitulée « Récupération des tables de partitions ».
Quand le balayage de tout le disque est terminé, une des deux boîtes de dialogue possibles est affichée :
Aucun système de fichiers trouvé sur
/chemin-vers-périph
Si aucun système de fichiers n’a été trouvé, vous disposez d’autres possibilités pour récupérer vos données. L’application photorec, par exemple, est conçue pour faciliter la récupération de nombreux types de fichiers perdus. Pour plus d’explications sur photorec, reportez-vous à https://www.cgsecurity.org/wiki/PhotoRec.
Cliquez sur le bouton
pour fermer la boîte de dialogue et mettre fin à cette tentative de récupération de données.Systèmes de fichiers trouvés sur
/chemin-vers-périph
Si des systèmes de fichiers ont été trouvés, le contenu de chacun d’eux peut être affiché grâce au bouton
. La boîte de dialogue indique alors s’il existe des incohérences. Ces incohérences risquent de vous empêcher de visualiser les données.
Pour récupérer des données, respectez les étapes suivantes pour chaque système de fichiers :
Cliquez sur le bouton
pour monter et afficher le système de fichiers. Votre gestionnaire de fichiers s’ouvre et affiche une vue, en lecture seulement, du système de fichiers.Note
Si la boîte de dialogue Impossible d’ouvrir le gestionnaire de fichiers par défaut s’affiche, vous devrez ouvrir un gestionnaire de fichiers et naviguer jusqu’au point de montage du système de fichiers.
Le point de montage est affiché dans la boîte de dialogue, par exemple « /tmp/gparted-roview-XXXXXX ».
Cliquez sur Impossible d’ouvrir le gestionnaire de fichiers par défaut.
pour fermer la boîte de dialogueUtilisez le gestionnaire de fichiers pour copier vos données sur un autre moyen de stockage.
Quand vous avez fini de copier vos données, fermez le gestionnaire de fichiers.
Quand vous avez fini de récupérer les données, cliquez sur gparted.
. L’application démonte alors les systèmes de fichiers montés pour l’affichage. Elle re-balaye tous les périphériques disques et met à jour l’agencement des partitions des périphériques dans la fenêtre
Ces actions ne modifient pas les partitions sur votre disque.
Pour sélectionner une partition, utilisez l’une des possibilités suivantes :
Cliquez sur une partition dans la zone d’affichage graphique.
Cliquez sur une partition dans la zone d’affichage texte.
L’application surligne la partition dans les deux zones d’affichage, graphique et texte, de la fenêtre gparted.
Note
Les opérations sur les partitions telles que Supprimer, Déplacer, Copier, Formater, Vérifier, Étiqueter et souvent Redimensionner nécessitent que la partition soit démontée. Consultez la section intitulée « Démontage d’une partition ».
Pour sélectionner un espace non alloué, utilisez l’une des possibilités suivantes :
Cliquez sur non alloué dans la zone d’affichage graphique.
Cliquez sur non alloué dans la zone d’affichage texte.
L’application surligne l’espace non alloué dans les deux zones d’affichage, graphique et texte, de la fenêtre gparted.
Astuce
Si vous n’avez aucun disque avec de l’espace non alloué, vous pouvez essayer :
Ajouter un nouveau disque dur, interne ou externe, à votre ordinateur.
Réduire une partition contenant de l’espace non utilisé. Consultez la section intitulée « Redimensionnement d’une partition ».
Pour afficher des informations sur une partition :
Sélectionnez une partition. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez Informations à propos de
→ . L’application ouvre la boîte de dialogue/chemin-vers-partition
.
Pour fermer la fenêtre Informations à propos de /chemin-vers-partition
, cliquez sur .
Pour monter une partition :
Sélectionnez une partition non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez gparted.
→ et sélectionnez un point de montage dans la liste. L’application monte la partition sur le point de montage et actualise l’agencement des partitions dans les zones d’affichage de la fenêtre
Note
Si gparted ne sait pas où la partition doit être montée.
→ est en grisé, c’est quePour démonter une partition :
Sélectionnez une partition montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez gparted.
→ . L’application démonte la partition de son point de montage et actualise l’agencement des partitions dans les zones d’affichage de la fenêtre
Astuce
Si
→ échoue, c’est probablement parce que la partition est en cours d’utilisation.Pour que toutes les partitions soient démontées et puissent être modifiées, démarrez à partir d’un CD-ROM autonome (« CD Live ») et utilisez gparted. Consultez la section intitulée « Obtenir GParted sur un CD autonome (CD Live) ».
Pour ouvrir une partition LUKS chiffrée :
Sélectionnez une partition LUKS chiffrée fermée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez
→ .Si gparted ne connaît pas encore la phrase de passe LUKS, il ouvre une boîte de dialogue Phrase de passe LUKS
/chemin-vers-partition
. Saisissez la phrase de passe LUKS dans la zone de saisie Phrase de passe, puis cliquez sur .L’application ouvre la partition chiffrée et actualise la disposition des partitions du périphérique dans la fenêtre gparted.
Note
gparted mémorise chaque phrase de passe LUKS dans la mémoire de l’ordinateur tant que l’application fonctionne. Le but est de ne pas devoir redemander lors de l’ouverture de la même partition chiffrée plus tard. Lorsque gparted est fermée, toutes les phrases de passe LUKS mémorisées sont effacées de la mémoire et oubliées.
Pour fermer une partition LUKS chiffrée :
Sélectionnez une partition LUKS chiffrée et non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez gparted.
→ . L’application ferme le chiffrement LUKS et actualise l’agencement des partitions du périphérique dans la fenêtre
Ces actions modifient les partitions sur votre disque, sans en changer les limites de début et de fin.
Pour créer une nouvelle partition :
Sélectionnez un espace non alloué sur votre disque. Consultez la section intitulée « Sélection d’espace non alloué ».
Choisissez Créer une nouvelle partition.
→ . L’application affiche la fenêtreIndiquez la taille et l’emplacement de la partition. Consultez la section intitulée « Indication de la taille et de l’emplacement d’une partition ».
Indiquez l’alignement de la partition. Consultez la section intitulée « Indication de l’alignement de la partition ».
Indiquez le type de partition. Consultez la section intitulée « Indication du type de partition ».
Indiquez le nom de la partition lorsque le champ est activé. Consultez la section intitulée « Indication du nom de partition ».
Indiquez le type de système de fichiers pour la partition. Consultez la section intitulée « Indication du système de fichiers de la partition ».
Indiquez l’étiquette du système de fichiers pour la partition. Consultez la section intitulée « Définition de l’étiquette du système de fichiers de la partition ».
Cliquez sur Opérations en attente de la fenêtre gparted.
pour ajouter une opération de création de partition à la file d’attente des opérations. L’application affiche l’opération de création de partition dans le panneau
Pour supprimer une partition :
Sélectionnez une partition non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez Opérations en attente.
→ . L’application affiche l’opération de suppression de la partition dans le panneau
Attention
Si vous supprimez une partition logique, toutes les partitions venant après cette partition subiront un changement de nom de périphérique.
Par exemple, une partition étendue comprend quatre partitions logiques A, B, C et D. Ces partitions logiques sont reconnues par le système d’exploitation de la façon suivante :
Partition A comme /dev/sda5.
Partition B comme /dev/sda6.
Partition C comme /dev/sda7.
Partition D comme /dev/sda8.
Si la partition B est supprimée, le système d’exploitation reconnaîtra les partitions restantes ainsi :
Partition A comme /dev/sda5.
Partition C comme /dev/sda6. Notez le changement de nom du périphérique.
Partition D comme /dev/sda7. Notez le changement de nom du périphérique.
Le changement de nom d’un disque peut être source de problèmes si une partition est montée en utilisant un nom de disque. Vous pouvez éviter ce problème en utilisant l’étiquette du système de fichiers ou l’« IDentificateur Unique Universel » (UUID) de la partition quand vous la montez.
Les changements de nom de périphérique disque peuvent affecter gravement les fichiers suivants :
/etc/fstab qui contient une liste des systèmes de fichiers à monter.
/boot/grub/menu.lst qui contient les instructions de démarrage du système d’exploitation pour le chargeur d’amorçage grub.
Note
Les disques avec tables de partitions
or ne contiennent pas de table de partitions, ni de partitions. Un système de fichiers sur un disque sans table de partitions est représenté dans GParted par une partition virtuelle.Pour supprimer le système de fichiers et la partition virtuelle, choisissez le formatage
.Note
Le nommage de partitions n’est disponible que pour les tables de partitions GUID (GPT).
Voir aussi la section intitulée « Création d’une nouvelle table de partitions ».
Pour définir le nom d’une partition :
Sélectionnez une partition non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez Définir le nom de partition pour
→ . L’application ouvre la boîte de dialogue/chemin-vers-partition
.Saisissez un nom de partition dans la zone de texte Nom.
Cliquez sur le bouton Opérations en attente.
. L’application affiche l’opération de définition de nom de partition dans le panneau
Pour formater une partition :
Sélectionnez une partition non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez Opérations en attente.
→ , et sélectionnez un type de système de fichiers dans la liste. L’application affiche l’opération de formatage de la partition dans le panneauVoir la section intitulée « Indication du système de fichiers de la partition » pour la signification du type de système de fichiers .
Pour définir une étiquette ou un nom de volume d’un système de fichiers sur une partition :
Sélectionnez une partition non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez Définir l’étiquette de système de fichiers de partition pour
→ . L’application ouvre la boîte de dialogue/chemin-vers-partition
.Saisissez un nom d’étiquette dans la zone de texte Étiquette.
Cliquez sur le bouton Opérations en attente.
. L’application affiche l’opération de définition d’étiquette de système de fichiers dans le panneau
Pour modifier l’IDentificateur Unique Universel (UUID) d’une partition :
Sélectionnez une partition non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez Opérations en attente.
→ . L’application affiche l’opération de définition d’un nouvel UUID aléatoire dans le panneauAvertissement
La modification de l’UUID pourrait rendre non valide la clé Windows Product Activation (WPA).
Sur les systèmes de fichiers FAT et NTFS, le numéro de série du volume (Volume Serial Number) est utilisé comme UUID. La modification du numéro de série du volume sur la partition système Windows, normalement C:, pourrait rendre non valide la clé WPA. Une clé WPA non valide empêchera toute connexion jusqu’à ce que Windows soit réactivé.
Afin de tenter d’éviter l’invalidation de la clé WPA, sur les systèmes de fichiers NTFS, seule la moitié de l’UUID est définie à une nouvelle valeur aléatoire. Sur les systèmes de fichiers FAT, une telle précaution est impossible.
La clé WPA ne devrait pas être affectée par une modification du l’UUID de partitions de données ou de partitions de médias amovibles. Dans de rares cas, une partition qui est présente au moment du démarrage (boot) peut être une exception à cette règle.
Avertissement
La modification de l’UUID lorsqu’il n’y a pas besoin de le faire pourrait empêcher un système GNU/Linux de démarrer ou de monter un système de fichiers.
La modification de l’UUID n’est nécessaire qu’après la copie d’une partition. Le changement d’UUID est nécessaire pour éviter des UUID en doublon lorsque la source et la copie de la partition sont utilisées sur le même ordinateur.
Si des problèmes de démarrage ou de montage apparaissent, il se peut que vous deviez modifier des fichiers de configuration, tels que /etc/fstab, et regénérer le menu de grub pour vous assurer que l’UUID correct est spécifié.
Le fait d’indiquer les détails d’une partition est utile quand vous réalisez une action comme créer, redimensionner ou déplacer.
Pour indiquer la taille et l’emplacement de la partition, utilisez l’une des méthodes suivantes ou une combinaison de ces méthodes :
Cliquez et faites glisser les flèches aux extrémités de la représentation graphique de la partition.
Cliquez au milieu de la partition dans la zone graphique et faites glisser la partition vers la droite ou vers la gauche.
Modifiez les zones de sélection numérique pour ajuster les champs suivants :
Espace libre précédent
Nouvelle taille
Espace libre suivant
L’application actualise à la fois la zone graphique et les nombres à l’intérieur des trois zones numériques.
Pour indiquer l’alignement de la partition, cliquez sur le bouton flèche Aligner sur et faites un choix dans la liste.
Pour les systèmes d’exploitation modernes, choisissez Mio. Ce paramètre aligne les débuts et fins de partitions de manière précise sur les multiples de mébioctets (1'048'576 octets). Ce type d’alignement augmente les performances sur les systèmes RAID ou pour les disques SSD (solid-state drive), comme par exemple les disques USB.
Pour conserver la compatibilité avec les systèmes d’exploitation datant d’avant l’an 2000, comme le DOS, choisissez l’alignement Cylindre. Ce paramètre aligne les débuts et fins de partitions sur les limites de cylindres des disques.
Astuce
Les valeurs cylindre/tête/secteur annoncées par les disques modernes n’ont plus de relation physique directe avec les données stockées sur ces disques. Il n’est donc plus adéquat d’employer ce type d’alignement pour espérer obtenir de meilleures performances.
L’option Aucun ne doit être utilisée que si vous avez une connaissance approfondie de la structure du disque, des tables de partition et des enregistrements de démarrage. Ce paramètre place les limites de partitions en fonction de la fin précise de la partition précédente sur le disque. Cela ne garantit aucunement que l’espace réservé pour les enregistrements de démarrage soit respecté.
Pour indiquer le type de la partition, cliquez sur le bouton flèche Créer comme et faites un choix dans la liste. NDT : cette possibilité n’existe plus dans la version 0.4.5
Note
Les limitations des tables de partitions ms-dos sont les suivantes :
4 partitions primaires au maximum.
3 partitions primaires et 1 partition étendue au maximum.
La partition étendue peut contenir plusieurs partitions logiques. Certaines distributions GNU/Linux peuvent gérer jusqu’à 15 partitions sur un disque dur.
La taille maximum d’une partition est de 2 tébioctets en utilisant une taille de secteur de 512 octets. Le début de la partition doit aussi se situer à l’intérieur des 2 premiers tébioctets du disque dur.
Astuce
Les partitions primaires procurent une meilleure récupération des données, parce que les limites de la partition se situent à des emplacements bien déterminés sur le disque.
Note
Le nommage de partitions n’est disponible que pour les tables de partitions GUID (GPT). Ce champ n’est donc activé que pour les disques partitionnés avec GPT.
Voir aussi la section intitulée « Création d’une nouvelle table de partitions ».
Pour définir un nom de partition, saisissez un nom dans la zone de texte Nom de partition.
Pour indiquer le type du système de fichiers de la partition, cliquez sur le bouton flèche Système de fichiers et faites un choix dans la liste. NDT : cette commande n’existe plus dans la version 0.4.5.
Note
Exemples d’utilisation de certains systèmes de fichiers :
Les systèmes de fichiers
, et sont utilisés pour installer GNU/Linux et stocker des données.est utilisé par GNU/Linux pour augmenter la mémoire virtuelle de votre ordinateur.
Les systèmes de fichiers
et sont utilisés pour partager des données entre les systèmes d’exploitation libres et les systèmes propriétaires.peut être utilisé pour effacer toute signature de système de fichiers et s’assurer que la partition est reconnue comme vide.
peut être utilisé pour créer une partition sans système de fichiers.
Pour indiquer l’étiquette du système de fichiers d’une partition, aussi appelée étiquette de volume, saisissez un nom d’étiquette dans la zone de texte Étiquette.
Astuce
Les étiquettes de système de fichiers servent à vous rappeler ce que contient une partition.
L’étiquette utilisée pour monter un système de fichiers dans Linux doit être unique.
Ces actions vont modifier les partitions de votre disque. Elles peuvent modifier les limites de début ou de fin de vos partitions existantes. Elles peuvent empêcher le démarrage du système.
Le déplacement et le redimensionnement d’une partition peuvent être réalisés en une seule opération de gparted.
Pour redimensionner une partition :
Sélectionnez une partition. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Astuce
Pour profiter du maximum d’options de redimensionnement, il est préférable que les partitions soient démontées ou inactives.
Une prise en charge partielle est disponible pour redimensionner certaines partitions montées ou actives. Cependant, cette prise en charge se limite souvent à l’agrandissement.
Choisissez Redimensionner/Déplacer
→ . L’application affiche alors la fenêtrechemin-vers-la-partition
.Ajustez la taille de la partition. Consultez la section intitulée « Indication de la taille et de l’emplacement d’une partition ».
Astuce
Si vous voulez empêcher le déplacement du début d’une partition existante, ne changez pas la valeur Espace libre précédent. Si la partition est montée ou active, il ne sera de toute façon pas possible de modifier cette valeur.
Indiquez l’alignement de la partition. Consultez la section intitulée « Indication de l’alignement de la partition ».
Cliquez sur Opérations en attente.
. L’application affiche l’opération Redimensionner/Déplacer dans le panneauExaminez l’opération ajoutée au panneau Opérations en cours.
Si l’opération inclut un déplacement, faites attention aux points suivants :
Un déplacement peut prendre beaucoup de temps à se réaliser.
Si la partition est une partition de démarrage du système d’exploitation, un déplacement peut empêcher le système de démarrer.
Si vous n’êtes pas disposé à patienter ou à régler de possibles problèmes de démarrage du système d’exploitation, vous pouvez annuler l’opération. Consultez la section intitulée « Annulation de la dernière opération ».
Astuce
Pour agrandir ou déplacer une partition, il faut bien sûr qu’un espace non alloué soit disponible, adjacent à la partition.
Si vous agrandissez une partition logique, l’espace non alloué doit se situer dans la partition étendue.
Si vous agrandissez une partition primaire, l’espace non alloué ne doit pas se situer à l’intérieur de la partition étendue.
Vous pouvez déplacer l’espace non alloué pour qu’il soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la partition étendue en redimensionnant les limites de la partition étendue.
Astuce
Une partition chiffrée LUKS et son système de fichiers ne peuvent pas être redimensionnés quand le mappage du chiffrement est ouvert.
Astuce
Pour améliorer la réduction de taille des partitions NTFS, vous pouvez envisager d’effectuer une ou plusieurs des opérations suivantes :
Défragmenter le système de fichiers.
Démarrer en mode sécurisé avec le système d’exploitation propriétaire qui utilise NTFS peut améliorer la défragmentation du système de fichiers. Pour passer en mode sécurisé, appuyez sur F8 lors du démarrage de votre ordinateur.
Vérifier la partition à la recherche d’erreurs avec la commande suivante :
C:>
chkdsk /f /rN’oubliez pas de redémarrer le système d’exploitation propriétaire qui utilise NTFS pour permettre à la commande chkdsk de s’exécuter.
Désactiver temporairement le fichier d’échange. Ce fichier occupe une place fixe dans la partition, que le processus de défragmentation est incapable de déplacer.
Déplacer temporairement les grands fichiers vers une autre partition ou un autre disque. Un fichier est considéré comme grand s’il dépasse quelques centaines de mégaoctets (Mo).
Prendre soin d’éteindre correctement le système d’exploitation propriétaire qui utilise NTFS avant de redimensionner la partition NTFS.
Laisser au moins 10 % d’espace inutilisé dans la partition NTFS. Si vous réduisez trop la taille de la partition, le système d’exploitation propriétaire aura du mal à fonctionner correctement.
Redémarrer deux fois le système d’exploitation propriétaire qui utilise NTFS après avoir réduit la partition NTFS.
Le déplacement et le redimensionnement d’une partition peuvent être réalisés en une seule opération de gparted.
Pour déplacer une partition :
Sélectionnez une partition non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez Redimensionner/Déplacer
→ . L’application affiche alors la fenêtrechemin-vers-la-partition
.Ajustez l’emplacement de la partition. Consultez la section intitulée « Indication de la taille et de l’emplacement d’une partition ».
Indiquez l’alignement de la partition. Consultez la section intitulée « Indication de l’alignement de la partition ».
Cliquez sur Opérations en attente.
. L’application affiche l’opération Redimensionner/Déplacer dans le panneau
Astuce
Si la partition est une partition de démarrage du système d’exploitation, ce système risque de ne plus démarrer après avoir déplacé la partition.
Si le système d’exploitation ne démarre pas, consultez la section intitulée « Problèmes de démarrage du système d’exploitation ».
Astuce
Une partition chiffrée LUKS ne peut être déplacée que si le mappage du chiffrement est fermé.
Pour copier une partition :
Sélectionnez une partition non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez
→ . L’application marque la partition en tant que partition source.
Pour coller une partition :
Sélectionnez un espace non alloué sur le disque. Consultez la section intitulée « Sélection d’espace non alloué ».
Choisissez Coller
→ . L’application affiche la fenêtrechemin-vers-la-partition
.Si vous le voulez, vous pouvez ajuster la taille et l’emplacement de la partition. Consultez la section intitulée « Indication de la taille et de l’emplacement d’une partition ».
Si vous le voulez, vous pouvez indiquer l’alignement de la partition. Consultez la section intitulée « Indication de l’alignement de la partition ».
Cliquez sur Opérations en attente.
. L’application affiche l’opération « Copier la partition » dans le panneau
Attention
La copie de la partition possède la même étiquette de système de fichiers et le même Identifiant Universel Unique (UUID) que la partition source. Cela peut être cause de problèmes lors d’un démarrage ou lorsque des opérations de montage utilisent l’étiquette de système de fichiers ou l’UUID de la partition pour identifier celle-ci.
Le problème est que le système d’exploitation choisira de manière aléatoire de monter soit la source ou la copie de la partition. Par exemple, au premier montage, la partition source peut être montée. La deuxième fois, c’est peut-être la copie de la partition qui sera montée. Dans le temps, la nature aléatoire du montage de la partition peut donner l’impression que des fichiers apparaissent ou disparaissent en fonction de la partition montée. Le montage aléatoire de la source ou de la copie peut aussi provoquer des corruptions ou pertes de données sévères.
Vous pouvez régler ce problème de deux façons :
Après avoir mis en attente ou appliqué l’opération de copie :
Modifiez l’UUID de la source ou de la copie de la partition. Consultez la section intitulée « Modification de l’UUID d’une partition ».
Si l’étiquette de système de fichiers n’est pas vierge, modifiez l’étiquette soit de la source, soit de la copie de la partition. Consultez la section intitulée « Définition de l’étiquette de système de fichiers de partition ».
Après avoir appliqué l’opération de copie, supprimez ou reformatez la partition source.
Utilisez toute autre méthode pour être sûr que la partition source et sa copie ne sont pas utilisées en même temps sur le même ordinateur. Par exemple, si la copie de la partition se trouve sur un lecteur séparé, retirez le lecteur de l’ordinateur.
Astuce
Le système de fichiers à l’intérieur d’une partition chiffrée LUKS ne peut être copié que si le mappage du chiffrement est ouvert.
Note
Pour éviter un déchiffrement involontaire des données, le collage dans un espace non alloué en créant une nouvelle partition n’est pas autorisé. Toutefois, une partition chiffrée LUKS peut être collée dans une partition chiffrée LUKS ouverte en maintenant le chiffrement, ou collée dans une partition simple en créant une copie non-chiffrée du système de fichiers.
Pour gérer les drapeaux de partition :
Sélectionnez une partition. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez Gérer les drapeaux de
→ . L’application ouvre la fenêtre/chemin-vers-la-partition
.Pour activer un drapeau, cochez la case adjacente au drapeau. L’application inscrit le drapeau activé sur la partition et actualise la fenêtre Gérer les drapeaux sur
/chemin-vers-la-partition
.Pour désactiver un drapeau, décochez la case proche du drapeau. L’application inscrit le drapeau désactivé sur la partition et actualise la fenêtre Gérer les drapeaux sur
/chemin-vers-la-partition
.
Note
n’est disponible que pour les disques avec table de partitions. Les disques avec tables de partitions ou ne contiennent pas de table de partitions et n’ont donc pas de drapeaux de partition.
Voir la section intitulée « Affichage des informations d’un périphérique » pour voir le type de la table de partitions.
Pour fermer la fenêtre Gérer les drapeaux sur /chemin-vers-la-partition
, cliquez sur .
Note
Voici une description des drapeaux pour une table de partition « msdos » :
« boot » est utilisé par certains chargeurs de démarrage de systèmes d’exploitation commerciaux. Le drapeau boot indique si la partition est active ou à démarrer. Une seule partition peut être active sur un disque.
« Diag » est utilisé pour indiquer que la partition est utilisée pour du diagnostic ou une récupération.
« ESP » est un acronyme pour EFI System Partition qui est utilisé pour démarrer les ordinateurs avec l’UEFI (Unified Firmware Interface) classe 2 qui inclut la compatibilité avec les fonctions BIOS, y compris la structure de la partition MBR.
« hidden » est utilisé par certains systèmes d’exploitation commerciaux. Le drapeau hidden rend la partition invisible pour le système d’exploitation.
« Irst » est un acronyme pour une partition Intel Rapid Start Technology
« LBA » est utilisé par certains chargeurs de démarrage de systèmes d’exploitation commerciaux. Le drapeau LBA indique si la partition doit être accessible par l’adressage « Logical Block Adressing » au lieu de l’adressage « Cylinder Head-Sector »(CHS).
« LVM » est utilisé pour indiquer si la partition doit être utilisée par un gestionnaire « Logical Volume Manager (LVM) ».
« Palo » est utilisé par le chargeur d’amorçage « Precision Architecture - Reduced Instruction Set Computing (PA-RISC) ».
« prep » est utilisé pour indiquer la partition d’amorçage sur le système Power Performance Computing (PowerPC).
« RAID » est utilisé pour indiquer si la partition est utilisée dans un système Redundant Array of Inexpensive Disks (RAID).
Note
Voici une description des drapeaux pour une table de partition « gpt » :
« Atvrecv » est utilisé pour indiquer une partition de récupération Apple TV.
« BIOS_GRUB » indique qu’il s’agit d’une partition de démarrage BIOS fréquemment utilisée par le chargeur de démarrage GRUB 2.
« boot » est utilisé par certains chargeurs de démarrage de systèmes d’exploitation commerciaux. Le drapeau boot indique si la partition est active ou à démarrer. Une seule partition peut être active sur un disque.
« Diag » indique que la partition est utilisée pour du diagnostic ou une récupération.
« ESP » (EFI System Partition) sert à démarrer les ordinateurs dotés de EFI (Extensible Firmware Interface) classe 1 ou UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) classe 2 ou classe 3.
« hidden » est utilisé par certains systèmes d’exploitation commerciaux. Le drapeau hidden rend la partition invisible pour le système d’exploitation.
« HP-service » est utilisé pour indiquer une partition de service Hewlett Packard.
« Irst » est un acronyme pour une partition Intel Rapid Start Technology
« Legacy_boot » est utilisé par certains logiciels spécialisés pour indiquer que la partition peut être utilisée au démarrage.
« LVM » indique que la partition est utilisée par « Logical Volume Manager (LVM) ».
« Msftdata » est utilisé pour indiquer les partitions qui contiennent un système de fichiers Microsoft comme NTFS ou FAT.
« Msftres » est utilisé pour indiquer qu’il s’agit d’une partition Microsoft réservée.
« prep » est utilisé pour indiquer la partition d’amorçage sur le système Power Performance Computing (PowerPC).
« RAID » indique que la partition est utilisée dans un système Redundant Array of Inexpensive Disks (RAID).
La vérification d’une partition va tenter de trouver et de régler des problèmes dans le système de fichiers.
Pour vérifier une partition :
Sélectionnez une partition non montée. Consultez la section intitulée « Sélection d’une partition ».
Choisissez Opérations en attente.
→ . L’application affiche l’opération « Vérifier la partition » dans le panneau
Pour annuler la dernière opération dans la file d’attente des opérations, choisissez Opérations en attente. S’il ne reste aucune opération dans la file d’attente, l’application ferme le panneau Opérations en attente.
→ . L’application supprime la dernière opération affichée dans la file d’attente du panneauPour vider la liste de toutes les opérations dans la file d’attente, choisissez Opérations en attente.
→ . L’application supprime toutes les opérations de la file d’attente dans le panneauPour appliquer toutes les opérations :
Choisissez Effectuer les opérations sur le périphérique.
→ . L’application affiche la boîte de dialogueAttention
La modification de partitions risque d’entraîner dess PERTES de DONNÉES. Il vous est fortement conseillé de sauvegarder vos données avant d’appliquer des opérations de modification de partitions.
Cliquez sur Application des opérations en attente. Elle applique les opérations en attente dans l’ordre où vous les avez créées. Elle affiche une mise à jour d’état quand chaque opération est terminée.
. L’application affiche la boîte de dialoguePour plus d’informations, cliquez sur
. L’application affiche des détails supplémentaires au sujet des opérations.Pour faire apparaître plus d’informations sur les étapes de chaque opération, cliquez sur le bouton flèche à côté de chaque étape.
Pour arrêter les opérations pendant leur exécution, cliquez sur
. L’application affiche un bouton désactivé et un compte à rebours de 5 secondes.Note
indique à l’application d’arrêter ou de défaire les opérations si nécessaire pour assurer l’intégrité des données.
Si les opérations ne se sont pas arrêtées après 5 secondes, l’application active le bouton
.Pour forcer l’arrêt des opérations, cliquez sur
. L’application affiche un message d’avertissement.Cliquez sur
pour permettre aux opérations de restauration à l’état antérieur de se terminer, ou cliquez sur pour annuler ces opérations de restauration.Avertissement
interromp le processus de restauration à un état sûr et risque d’entraîner de GRAVES dommages au système de fichiers ainsi que des pertes de données. Nous vous conseillons de cliquer sur afin de permettre aux opérations de restauration de se terminer.
Quand l’application a fini d’effectuer les opérations, elle affiche les boutons
et .
Si vous voulez enregistrer les détails des opérations réalisées, cliquez sur Enregistrer les détails.
. L’application affiche la boîte de dialogueSi vous voulez changer le nom de fichier par défaut, tapez le nouveau nom de fichier dans la zone de texte Nom.
Si vous voulez enregistrer le fichier dans un dossier autre que /root, cliquez sur
. L’application affiche un navigateur de fichiers.Utilisez le navigateur de fichiers pour choisir un dossier.
Cliquez sur
pour enregistrer le fichier contenant les détails.
Attention
Si vous utilisez gparted à partir d’un CD autonome, le système de fichiers racine se trouve en mémoire RAM. Tous les fichiers enregistrés dans ce système seront perdus quand vous éteindrez l’ordinateur.
Si vous avez enregistré des informations de gparted sur le système de fichiers racine du CD autonome, il vous faut copier le fichier sur un système de stockage plus durable, par exemple un autre disque dur ou une clé USB.
Cliquez sur Appliquer les opérations en attente. Elle explore à nouveau tous les disques et actualise l’affichage des partitions des disques dans la fenêtre principale de gparted.
. L’application ferme la boîte de dialogue
Un CD autonome est un CD contenant son propre système d’exploitation. Vous pouvez démarrer l’ordinateur à partir d’un tel CD.
L’utilisation de gparted à partir d’un CD autonome présente les avantages suivants :
Vous pouvez modifier toutes vos partitions parce qu’elles ne sont pas montées.
Vous pouvez modifier les partitions sur un ordinateur qui n’a plus de système d’exploitation valide.
L’application gparted est disponible sur de nombreuses distributions de CD autonomes.
Vous pouvez télécharger une image de CD autonome contenant gparted depuis les sites Web suivants :
CD autonome GParted https://gparted.org/livecd.php
SystemRescue (aussi connu comme SystemRescueCD) https://www.system-rescue.org
Astuce
L’image CD de GParted Live peut être écrite sur un support flash USB.
Si votre ordinateur est capable de démarrer à partir d’un support USB (Universal Serial Bus), il peut être préférable de démarrer et utiliser gparted à partir d’un support flash USB.
Astuce
Pour éviter de gaspiller un CD vierge quand vous gravez une image de CD, utilisez les astuces suivantes :
Assurez-vous que la somme de contrôle du fichier obtenu correspond bien à la somme de contrôle qui figure sur la page de téléchargement.
Vérifiez bien que vous allez graver le fichier .iso en tant qu’image sur le CD vierge. Si vous gravez un fichier .iso en tant que CD de données, ce CD ne pourra pas démarrer votre ordinateur.
Votre ordinateur peut refuser de démarrer après les opérations suivantes :
Supprimer une partition
Déplacer une partition
Installer un autre système d’exploitation et écraser l’enregistrement d’amorçage maître (MBR : Master Boot Record).
Heureusement, l’échec de démarrage peut souvent être corrigé.
Si votre ordinateur utilise le chargeur d’amorçage GRUB, consultez la section intitulée « Problème de démarrage GRUB ».
Si votre ordinateur n’utilise pas GRUB, il est conseillé de consulter la documentation sur votre chargeur d’amorçage pour savoir comment régler le problème. Vous pouvez aussi consulter la FAQ GParted ou le forum GParted. Les moteurs de recherche sur Internet sont également un bon moyen pour découvrir comment d’autres personnes ont résolu des problèmes semblables.
Le chargeur d’amorçage GRUB (Grand Unified Boot) est utilisé par de nombreuses distributions GNU/Linux. Pour résoudre des problèmes GRUB au démarrage, il faut d’abord chercher à connaître la version de GRUB utilisée.
Il existe deux versions principales de GRUB :
GRUB, aussi connu comme GRUB 2, concerne les versions 1.98 et postérieures. GRUB 2 travaille aussi bien avec des tables de partitions MS-DOS que GPT (GUID partition tables).
L’ancien GRUB (GRUB Legacy), traditionnellement connu sous le nom de GRUB, concerne les versions 0.9x et antérieures. GRUB Legacy ne fonctionne qu’avec des tables de partitions MS-DOS.
GRUB 2 est utilisé comme chargeur d’amorçage par défaut dans les distributions Linux suivantes :
CentOS à partir de la version 7
Debian à partir de la version 6 (Squeeze)
Fedora à partir de la version 16 (Verne)
openSUSE à partir de la version 12.2
Ubuntu à partir de la version 9.10 (Karmic Koala)
Si vous hésitez à propos de la version de GRUB utilisée par votre ordinateur, il peut être utile de chercher la réponse sur Internet.
Suivez les étapes suivantes pour restaurer le chargeur d’amorçage GRUB 2 :
Démarrez à partir d’un support « live » comme GParted Live ou l’image de votre distribution GNU/Linux. Ouvrez une fenêtre de terminal.
Déterminez la partition qui contient le système de fichiers racine (/) de votre distribution GNU/Linux.
Utilisez GParted pour énumérer les partitions de votre périphérique disque. Cherchez la partition qui contient le système de fichiers GNU/Linux racine (/). Cette partition Linux utilise probablement un système de fichiers tel que ext2, ext3, ext4 ou btrfs.
Note
Si la partition racine est sur LVM (Logical Volume Manager), celui-ci doit être actif. LVM peut être démarré avec la commande :
#
vgchange -a yAvec LVM, l’équivalent d’une partition disque est un volume logique. La liste des volumes logiques peut être affichée avec la commande :
#
lvscanNote
Si la partition racine est sur un système RAID, celui-ci doit être actif. Le logiciel Linux RAID peut être démarré avec la commande :
#
mdadm --assemble --scanCréez un répertoire de point de montage en saisissant (en tant que root) :
#
mkdir /tmp/mydirMontez la partition racine sur le répertoire de point de montage. Par exemple, si le système de fichiers racine se trouve sur la partition /dev/sda5, saisissez (en tant que root) :
#
mount/dev/sda5
/tmp/mydirSi vous avez une partition /boot séparée, par exemple sur /dev/sda3, il y a une étape supplémentaire à suivre. Montez la partition /boot sur /tmp/monrep/boot en saisissant (en tant que root) :
#
mount/dev/sda3
/tmp/mydir/bootNote
Si vous ne savez pas si la partition /boot est séparée, c’est que ce n’est probablement pas le cas et vous pouvez alors ignorer cette étape.
Préparez-vous à changer d’environnement racine en saisissant (en tant que root) :
#
mount --bind /dev /tmp/mydir/dev#
mount --bind /proc /tmp/mydir/proc#
mount --bind /sys /tmp/mydir/sysChangez d’environnement racine en saisissant (en tant que root) :
#
chroot /tmp/mydirRéinstallez GRUB 2 sur le périphérique de démarrage. Notez qu’il faut bien utiliser le nom de périphérique et pas le nom de partition. Par exemple, si la partition racine est /dev/sda5, le périphérique est /dev/sda.
Sur Debian, Ubuntu ou toute autre distribution GNU/Linux dérivée, saisissez la commande (en tant que root) :
#
grub-install/dev/sda
Sur CentOS, Fedora, openSUSE ou toute autre distribution GNU/Linux dérivée, saisissez la commande (en tant que root) :
#
grub2-install/dev/sda
Sortez de l’environnement chroot en saisissant (en tant que root) :
#
exitRedémarrez votre ordinateur.
Suivez les étapes suivantes pour restaurer le chargeur d’amorçage GRUB Legacy :
Démarrez à partir d’un support « live » tel que l’image de votre distribution GNU/Linux. Ouvrez une fenêtre de terminal.
Note
Le support « live » doit contenir le chargeur d’amorçage GRUB Legacy. Si votre distribution GNU/Linux utilise GRUB Legacy, le support « live » va forcément contenir GRUB Legacy.
Démarrez l’application grub à partir de la ligne de commande (en tant que root).
#
grubTrouvez où est installé grub stage1 à l’aide d’une des commandes suivantes :
Si le dossier /boot est stocké dans la partition racine (/), utilisez la commande :
grub>
find /boot/grub/stage1Si le dossier /boot est stocké dans une partition autre que la partition racine (/), utilisez la commande :
grub>
find /grub/stage1La sortie de la commande find devrait ressembler à ceci :
(hd0,0)
. Si vous obtenez plus d’une ligne, c’est à vous de décider quel disque vous utilisez pour grub.
Définissez le disque de démarrage de grub en spécifiant le disque retourné par la commande find. Ce doit être la partition contenant le répertoire de démarrage.
grub>
root(hd0,0)
Réinstallez le programme d’amorçage grub dans la zone d’amorce MBR (Master Boot Record) en utilisant :
grub>
setup(hd0)
Si vous voulez installer le programme d’amorçage grub dans la zone d’amorçe d’une partition, définissez alors une partition avec :
grub>
setup(hd0,0)
Quittez grub.
grub>
quitRedémarrez votre ordinateur.
Si vous écrasez accidentellement votre table de partitions, il vous reste une chance de la récupérer.
L’application testdisk est destinée à vous aider à récupérer les partitions perdues. Pour en savoir plus sur testdisk, consultez https://www.cgsecurity.org/wiki/TestDisk.
L’application testdisk est incluse dans tous les CD autonomes figurant dans la liste la section intitulée « Obtenir GParted sur un CD autonome (CD Live) »